par Kamel M.
Le Quotidien d’Oran. du 26.08.2013
Dans le but de réalisation de projets d’intérêt général, la direction de l’Agriculture a déclassé à cette fin une superficie de 2.600 hectares pour l’extension urbaine et industrielle, dont 1.200 hectares pour la réalisation des deux pôles urbains de Aïn Abid et Didouche Mourad.
Ce projet est en cours de concrétisation après son adoption par le Conseil des ministres. 134 autres hectares ont été destinés à la réalisation d’un autre projet purement industriel, sis à Aïn Nehas, commune d’El-Khroub.
A noter que tous ces grands projets sont d’intérêt général et sont réalisés sur des terres escarpées, irrégulières, accidentées et rocailleuses et donc à faible rendement. Et donc non rentables, trop coûteuses à desservir, à drainer ou à équiper d’installations de distribution d’eau. Sur un autre plan, et dans le but évident de préserver le caractère agricole de la wilaya, la direction de l’Agriculture «compte lancer dans les prochains mois un programme de mise en valeur et de bonification et de sauvegarde continue des terres à faible rendement agricole», selon de récentes déclarations du DSA. Celui-ci indiquera dans ce sillage que «de grandes surfaces de terres agricoles qui sont proie à des agressions et des appropriations, qui demandent à être éclaircies, font l’objet de beaucoup de plaintes de la part des citoyens. Les communes de Zighoud Youssef, Hamma Bouziane, deux régions agricoles par excellence, à fort rendement agricole, sont touchées de plein fouet par le phénomène du béton qui ne cesse de mordre sur les terres arables».
Sur la base de ces plaintes, et constatant ces dépassements, la direction de l’Agriculture a fait part de ses inquiétudes à toutes les autorités locales, les mairies et les daïras compétentes, la direction de l’Urbanisme et la wilaya pour que «des actions appropriées soient prises contre les contrevenants et ce conformément à la loi 08/16 de l’année 2008». Nous avons voulu en savoir plus sur ce dossier, mais au niveau de la direction de l’Agriculture, «le personnel habilité à communiquer se trouve actuellement en congé», nous dit-on.
INTEN-cité 